vendredi 26 avril 2013

Pourfendre l'insolence



On se souviendra peut-être qu’un dimanche soir de mars 2009, tandis que l’AS Nous se faisait surprendre au Stade des Alpes à la 90+3, défaite augurale d’une sombre série qui allait nous faire tutoyer l’enfer de la relégation, mon insolent neveu isérois m’avait texté un cinglant «Tu sais que j’ai entendu la clameur des supporters depuis ma chambre… Et oui, cher oncle, un match dure jusqu’au coup de sifflet…»
Car son éducation est solide, le jeune garçon concluait par un interrogatif  «sans rancune» que nous avions tôt fait d’ajouter à notre dossier d’accusation le concernant, ajoutant à l’insolence la provocation. Double peine, double chagrin.

Aussi samedi soir, dans l’orgasme touzard du Stade de France sur lequel il nous faudra bien revenir lorsque nous aurons débourré, la réception d’un nouvel sms de notre neveu isérois nous mit-elle le cœur encore plus en joie.

Que notre jeune neveu entre à son tour dans le culte de l’AS Nous, qu’il verse des larmes de félicité dans un râle de jouissance : quel plus beau trépas pour la rancune que nous lui vouions depuis quatre ans et plus.

Mais voilà qu’un autre neveu, gapençais celui-là, reprend le flambeau de la vilénie et glisse dans une vidéo anniversaire à moi destinée un odieux «Allez l’OL». Jeune homme, sachez que mon courroux n’a d’égal que ma sérénité et que je saurai vous faire rendre gorge de cet affront sans égal.

UNE LIGNE DE TEMPS ADDITIONNEL

Dimanche, 14h00. Gerland...