mercredi 16 décembre 2009

Les cavaliers de l'Apocalypse

"Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.
6.3
"Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait: Viens.
6.4
"Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.
6.5
"Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main.
6.6
"Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.
6.7
"Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens.
6.8
"Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre."

CINQ LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
C'est dingue, mais nous allons citer l'interview donnée hier par Jean-Michel Aulas à Quiplé. "On est dans un schéma où il est démontré que 98% des changements d'entraîneur en cours de saison ne changent rien." Pour tout dire, là, nous sommes pris d'une forte flemme alors qu'il nous faudrait vérifier ce chiffre... Un autre jour peut-être
MONTAGE BY MATHILDE G.

mardi 15 décembre 2009

Comment Denis Podalydès échappa à sa claque pré-hivernale



Hier matin, attablés au Reilhac où nous avons nos habitudes, la lecture de Quiplé ne laissait plus aucun doute sur la triste prestation de l'AS Nous au Parc des Princes. Pas le moindre espoir, non. Rien à sauver de cette nouvelle claque pré-hivernale.

Nous repensâmes alors à l'interview accordée quelques jours plus tôt au Monde par Denis Podalydès. A Marie-Aude Roux lui demandant ce qu'il faisait lorsqu'il était très fatigué, le Versaillais répondait: "Je regarde du foot." Puis il expliquait. "Cela ne me procure aucune angoisse. Des ballons qui rentrent dans les filets, c'est un plaisir fictif, virtuel mais intense. J'éprouve alors toutes les peines du monde et tous les deuils sans le vrai chagrin. Comme si la mort n'existait plus."

Si nous l'avions alors croisé, il aurait sans doute reçu lui aussi une claque pré-hivernale. De celles qui font bien mal sur les joues déjà bleuies par le froid. Non, à vrai dire nous ne l'aurions point frappé. Nous portons des lunettes depuis le plus jeune âge et nous fuyons avec constance la violence physique. Mais nous l'aurions abordé, ça oui, et nous lui aurions demandé des putains de comptes.

Comment peut-on vivre sans angoisse, sans vrai chagrin, lorsque le maillot vert part en lambeaux ? Comment peut-on vivre "comme si la mort n'existait plus" lorsque les seuls filets qui tremblent sont ceux du Jay et que les yeux de notre idole, le séant à terre, ne sont plus qu'un océan amer ?

Nous avons de l'estime pour Denis Podalydès, nous adorons son jeu. Nous aimons à nous remémorer la scène du canapé, chez Jeanne Balibar. Je crois que pendant la Deuxième Guerre mondiale, je crois oui que j'aurais été résistant. Mais nous ne pourrons désormais nous empêcher de penser à cette bêtise sans nom lorsque nous serons de nouveau amenés à penser à lui.

HUIT LIGNES DE TEMPS ADDITIONNEL
Dans Quiplé ce matin, évidemment, ça spécule grave sur le sort d'Alain Perrin. Et Mélisande Gomez de rappeler que certains des joueurs de l'OL en 2007-2008 l'avaient surnommé "Passera pas l'hiver". "A Lyon, conclut-elle, il avait finalement terminé la saison avec un titre de champion dans une poche, la Coupe de France dans l'autre. Cette fois, l'année risque d'être moins fertile." Rappelons pour notre part que l'AS Nous est toujours en lice dans les deux Coupes. Not but !